Dossier thyroïde | L'infection silencieuse et la glande thyroïde

Infection silencieuse : le rôle caché derrière les troubles thyroïdiens

Peu importe le déséquilibre au niveau de la glande thyroïde (hypothyroïdie, hyperthyroïdie, goitre, maladie de Graves, Hashimoto, nodules, kystes et tumeurs), le dénominateur commun est l'infection silencieuse.

Qu'est-ce que l'infection silencieuse ?

C'est la présence de virus et/ou de bactéries cachés dans un ou plusieurs organes. La plupart d'entre nous avons déjà été en contact avec des virus ou des bactéries, par exemple lors des maladies infantiles (otite, amygdalite, bronchite, rougeole, fièvre scarlatine, coqueluche, mononucléose, orgelet, sinusite, infection urinaire, etc.). Lorsque nous avons une réaction, un ou plusieurs symptômes, cela signifie que les virus et/ou bactéries sont en phase active. Mais une fois l'infection terminée, que se passe-t-il avec ces virus/bactéries ? Ils se cachent dans un organe sans causer de symptômes d'infection pour le moment. Ils attendent et, je dirais même, planifient leur prochaine attaque. Donc, dès que notre système immunitaire s'affaiblit, soit à cause du stress, d'une chirurgie, d'excès de malbouffe, d'alcool ou de manque de sommeil, ces virus/bactéries refont surface et nous revoilà avec un autre feu sauvage, une infection urinaire, une infection vaginale, une sinusite, une COVID longue, une migraine ou tout autre douleur et/ou inflammation.

Il est important de savoir que lorsque ces virus/bactéries sont cachés, ils continuent de vivre, et pour vivre, ils doivent manger. Ils digèrent et éliminent des déchets dans notre sang. Ces déchets de virus/bactéries sont aussi acides et toxiques que l'ammoniaque. Ces déchets circulent dans le sang à travers tous les systèmes du corps et peuvent occasionner des malaises et maladies à travers tout le corps.

4 phases :

Au départ, les virus sont dans une phase de dormance, phase un. Ils sont là, inactifs, et peuvent rester ainsi toute une vie. Pour qu'ils deviennent actifs, ils doivent être en contact avec un déclencheur. Un déclencheur pourrait être un contact avec quelqu'un infecté, avec ou sans symptômes, un stress physique comme un accident, un stress émotionnel, un décès, un divorce, du surmenage, l'insomnie, se faire enlever des amalgames dentaires en plomb, une intoxication alimentaire, une piqûre d'insecte, la prise d'antibiotiques, des carences en vitamines, minéraux et antioxydants. Le déclencheur n’est pas la cause, c’est l’huile sur le feu (le feu est le virus). Lorsque le virus est activé, il est en phase 1. Lorsque les symptômes disparaissent, le virus passe en phase 2, c’est-à-dire qu'il se cache, surtout dans le foie, mais aussi dans la rate, le pancréas, les intestins, le système reproducteur, les reins, le cœur, les poumons, etc. Ils sont alors asymptomatiques, mais aux aguets d’une autre période de stress, de maladie, de surmenage pour pouvoir se rendre à la glande thyroïde, phase 3. Finalement, leur but ultime est de se rendre jusqu’au système nerveux et causer ce qu’on appelle les maladies chroniques, inflammatoires voire auto-immunes, phase 4.

Le Candida albicans dans tout ça ?

Plusieurs se font dire qu'ils ont du Candida albicans et que c'est la cause de leurs malaises. La vérité, c’est que le Candida est toujours sur le site d'une infection. Il vient en aide. Rappelons-nous que la candidose (infection par le Candida albicans) est un déséquilibre, ce n’est pas une maladie. Que la cause derrière le Candida, c’est l'infection silencieuse. Le Candida albicans fait partie de notre microbiote avec les bonnes bactéries. Au départ, il est bénéfique et inoffensif. Le Candida contribue à l'absorption des nutriments. Il maintient la vie et l'équilibre dans le microbiote. Il nous protège en nous débarrassant des débris de toxines ainsi que des aliments de mauvaise qualité que nous consommons. Ce processus est très important car en ce faisant, l’apport en nutriments pour les virus, bactéries et autres microbes pathogènes est diminué. Comme je le disais au début, la présence de Candida albicans en excès n’est pas le problème, c’est une indication qu’il y a un autre problème sous-jacent. Donc, on peut dire que le Candida est activé et augmente en quantité lorsque les déchets toxiques augmentent dans nos intestins. Que le Candida est programmé ainsi pour notre survie. La solution n’est pas de tuer le Candida, mais plutôt de détruire les virus, bactéries qui causent l'infection silencieuse, la vraie responsable, la cause derrière le développement et la prolifération de Candida. En éliminant la cause, le Candida va rentrer dans l’ordre de lui-même. Pour cette raison, on a rarement besoin de prendre des antifongiques. À la lumière de cette information, on peut facilement comprendre qu’il y ait surabondance de Candida lorsque quelqu'un est aux prises avec une maladie chronique.

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